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L1 / PSG :
C'EST BON POUR ERDING
© panoramic
Malgré un contrat qui court jusqu’en juin 2013 avec le FC Sochaux-Montbéliard, Mevlut Erding va bel et bien changer d’air cet été. L’Olympique Lyonnais et le Stade Rennais se sont manifestés avec des propositions à hauteur de dix millions mais c’est le Paris Saint-Germain qui va, sauf revirement de dernière minute, récupérer l’attaquant international turc. Depuis plusieurs semaines, ce dernier ne jure de toutes manières que par le club de la Capitale, qui lui propose un contrat de quatre ans. Depuis le début officiel des négociations, le club parisien a formulé trois offres qui se sont échelonnées jusqu’à un peu plus de 8 millions d’euros (plus divers bonus) pour la dernière émise vendredi. Mais inflexible, Alexandre Lacombe n’a pas donné suite.
Agacé par la lenteur des discussions, le président des Lionceaux - qui a multiplié les entretiens téléphoniques avec Philippe Boindrieux, le directeur général du club parisien - campait sur ses positions. A moins d’une offre revue à la hausse, Mevlut Erding ne devait pas rejoindre le Paris Saint-Germain. On commençait à entrevoir le pire. Le Paris Saint-Germain gardait certaines autres pistes sous le coude et notamment celle du Lorientais Kevin Gameiro. Mais comme depuis le début des négociations, le dossier a toutefois continué d’avancer, à petits pas mais sûrement.
C’est ainsi presque logiquement que le Paris Saint-Germain s’est mis d’accord dans les grandes lignes avec le FC Sochaux-Montbéliard dans la journée de samedi. Et dimanche, le PSG s'est donc bien aligné sur la dernière contre-proposition du club sochalien. Mevlut Erding, lui, va ainsi rejoindre effectivement la Capitale moyennant le versement d’un coquet chèque de l’ordre de 9 millions d’euros (sans les bonus). Le dossier sera finalisé dans la journée de lundi à la suite d'un dernier rendez-vous entre les dirigeants des deux clubs, l'international turc étant attendu mardi à Paris pour satisfaire à la traditionnelle visite médicale. Maintenant, le Paris Saint-Germain - qui a déjà bouclé l'arrivée de Grégory Coupet - va pouvoir se concentrer sur ses autres dossiers chauds du moment (Vieira, Jallet, Rothen).
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COUPE DES CONFEDERATIONS :
LE BRÉSIL À L'ARRACHÉ
Dans les coulisses d'Ellis Park
- Comme prévu, la FIFA a tenu à rendre hommage à Marc-Vivien Foé, décédé le 26 juin 2003 lors de la rencontre Colombie-Cameroun pendant la Coupe des confédérations à Lyon. Son fils aîné est venu lire un message avant le début de la rencontre.
- Bradley, suspendu, c'est Feilhaber qui évoluait aux côtés de Clark au sein du milieu de terrain des Etats-Unis.
- Dunga avait décidé de faire appel à Luisao pour compenser l'absence de Juan, touché à une cuisse.
- Auteur d'un doublé face aux Etats-Unis, dimanche soir, Luis Fabiano, l'attaquant international brésilien du FC Séville, termine cette Coupe des Confédérations avec cinq réalisations à son actif. L'ancien Rennais est le meilleur buteur de la compétition.
Les faits du match
10eme minute (1-0)
Sur le côté droit, Spector adresse un centre parfait pour Dempsey, esseulé dans la surface de Julio Cesar. La reprise de volée du joueur de Fulham termine sa course dans le but brésilien ! Le gardien de l'Inter Milan est pris sur sa droite, le ballon se loge dans le petit filet.
13eme minute
Robinho tente de réveiller ses partenaires d'une puissante frappe à ras de terre des vingt-cinq mètres. Mais Howard s'empare facilement du ballon.
26eme minute
Maicon s'infiltre sur le côté droit de la surface des Etats-Unis. L'ancien Monégasque tente de tromper Howard d'un centre-tir dans un angle improbable. Mais Howard, vigilant, repousse la ballon en corner.
27eme minute (2-0)
Sur une contre-attaque parfaitement menée, les Etats-Unis font le break. Décalé sur le flanc gauche, Davies sert Donovan aux abords de la surface de Julio Cesar. L'ancien joueur du Bayern Munich contrôle, crochète Ramires et prend le gardien brésilien à contre-pied d'une frappe à ras de terre.
34eme minute
Parfaitement lancé par Robinho sur le côté droit de la surface américaine, André Santos élimine Spector et arme une lourde frappe qui termine directement sur Howard. Le gardien d‘Everton repousse le ballon en corner. Les Brésiliens poussent pour revenir dans la partie.
46eme minute (2-1)
Plein axe, Luis Fabiano, au coude à coude avec DeMerit, contrôle le ballon. L'attaquant brésilien se retourne et décoche immédiatement une puissante frappe qui ne laisse aucune chance à Howard. Une merveille d'enchaînement pour le joueur du FC Séville.
60eme minute
André Santos déborde sur le côté gauche. Il adresse un long centre au second poteau poour Kaka, dont la reprise de la tête est claquée sur sa transversale par Tim Howard. L'arbitre de la rencontre indique que le ballon n'est n'a pas franchi la ligne… mais les ralentis montrent le contraire !74eme minute (2-2)
Kaka s'infiltre sur le côté gauche de la surface des Etats-Unis. Le Brésilien délivre un parfait centre en retrait pour Robinho, esseulé au second poteau. La frappe du joueur de Manchester City s'écrase sur la transversale de Howard... mais le ballon revient sur Luis Fabiano qui catapulte ballon de la tête dans le but vide. Le gardien américain ne peut rien faire.
84eme minute (2-3)
Sur un corner tiré de la gauche par Elano, Lucio, au second poteau, prend tout le monde de vitesse et place une tête décroisée qui ne laisse aucune chance à Howard.
Jeu, joueurs et arbitre
Le jeu
Après une première période parfaitement gérée et une avance de deux buts à la pause, les Américains, réalistes comme jamais, ont fini par céder face aux assauts répétés des coéquipiers de Lucio. Les hommes de Bob Bradley n'ont pas tenu la distance face à une formation brésilienne qui a toutefois dû puiser dans ses ressources pour faire la différence en seconde période. En manque d'inspiration et de réussite face un Tim Howard des grands soirs, les troupes de Carlos Dunga ont été la peine. Mais c'est au final presque logiquement que la Seleçao remporte sa troisième Coupe des Confédérations. Ce dimanche soir, les Etats-Unis ont compris ce qui faisait la différence entre une bonne et une grande équipe.
Les Américains
Auteur de plusieurs parades décisives, HOWARD a été l'un des grands bonhommes de la soirée. Mais l'ancien joueur de Manchester United a malheureusement fini par céder face aux multiples tentatives brésiliennes. Devant lui, le quatuor SPECTOR-ONYEWU-DEMERIT-BOCANEGRA a fait avec les moyens du bord. Malgré un engagement de tous les instants, ils ont fini par prendre l'eau. Au milieu de terrain, CLARK et FEILHABER ont été la peine face à Felipe Melo, Ramires et Gilberto Silva. Sur les côtés, DONOVAN et DEMPSEY ont fait vivre un véritable cauchemar à leurs adversaires respectifs (André Santos et Maicon). Mais ils ont progressivement disparu de la circulation au fil des minutes qui passaient. Aux avant-postes, ALTIDORE a été un précieux point d'appui alors que DAVIES a fait admirer sa pointe de vitesse et générosité. Et ceci malgré quelques choix encore discutables.
Les Brésiliens
On ne peut pas dire que JULIO CESAR a effectué le match de sa vie, le Brésilien laisse une impression mitigé (et notamment sur le premier but de Dempsey). En défense, LUCIO, auteur toutefois du but de la victoire, et LUISAO ont cruellement manqué de vitesse pour espérer contrarier les plans des attaquants américains. Chez les latéraux, MAICON et ANDRE SANTOS ont été fidèles à leur réputation : à l'aise offensivement, mais beaucoup moins lorsqu'il s'agit de défendre. Un cran plus haut, FELIPE MELO a été l'un des rares à surnager. RAMIRES et GILBERTO ont, eux, été bien discrets pour un rendez-vous d'une telle importante. Idem pour KAKA qui a toutefois élevé son niveau de jeu seconde période. Enfin, ROBINHO a fait du… Robinho. Malgré quelques fulgurances, on reste sur notre faim. Heureusement que LUIS FABIANO a fait admirer ses talents de buteur en début de seconde période.
L'arbitre du match : M.Hansson (SUE)
Le Suédois a globalement bien géré les débats, mais il a inexplicablement refusé un but aux Brésiliens à l'heure de jeu. Le ballon avait largement franchi la ligne de but de Tim Howard.... votre commentaire
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