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    L’ensemble de la classe politique espagnole a condamné l’attentat à la voiture piégée qui a provoqué la mort d’un policier, vendredi matin, au Pays Basque espagnol. Il a été brûlé vif dans son véhicule. Selon les médias locaux, la victime, âgée de 49 ans, occupait des responsabilités dans la lutte contre le terrorisme. Alors, dès l’annonce de l’attentat, sans qu’il y ait eu la moindre revendication, tous les regards se sont tournés vers l’organisation séparatiste ETA.

    Le dernier attentat meurtrier d’ETA au Pays Basque espagnol remonte à décembre, quand un homme avait abattu un chef d’entreprise. Mais l’organisation
    avait clairement annoncé un durcissement avec l’arrivée au pouvoir en mai du socialiste Patxi Lopez,
    à la suite des élections régionales. Patxi Lopez avait lui-même affiché son intention, dès son entrée en fonction, de déclarer la guerre à ETA.

    Il s’est de nouveau montré très offensif après l’attentat en promettant “d’en finir” avec ceux qu’il appelle les “canailles” d’ETA. Autre réaction, de Bruxelles, où il participait au Conseil européen, celle du chef du gouvernement espagnol Jose Luis Zapatero. “Nous savions que ce genre d’attaque pourrait se reproduire bien que cette organisation terroriste (ETA, ndlr) soit plus faible que jamais grâce aux actions des forces de sécurité, des juges, des tribunaux et grâce à la coopération internationale, a-t-il commenté. Nous savions que cela pourrait se reproduire et nous ne résoudrons jamais à accepter cela.”

    Le président du gouvernement régional basque Patxi Lopez a appelé à une manifestation samedi à Bilbao “contre ETA et en faveur de la paix et de la liberté”.

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