• DEBAT

    Port de la burqa : le gouvernement est divisé

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    Fadela Amara réclame une loi interdisant le port de la burqa, Luc Chatel ne l'exclut pas, Eric Besson y est défavorable. MAM et Nadine Morano demandent le temps de la réflexion.

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    La proposition de commission d'enquête parlementaire sur le port de la burqa ou niqab par des femmes musulmanes en France provoque des voix discordantes au sein du gouvernement, vendredi 19 juin.
    Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, a estimé qu'une loi sur le port du voile intégral serait "inefficace et créerait des tensions qui n'ont pas lieu d'être en ce moment".
    "En France, nous sommes déjà allés très loin. Vous ne pouvez pas, quand vous êtes fonctionnaire, vous voiler la tête dans les services publics, ni vous présenter avec un voile à l'école", a-t-il déclaré au micro d'Europe 1.
    "Il faut lutter contre le développement de la burqa mais par l'éducation, la pédagogie, le dialogue. Une loi serait inefficace et créerait des tensions qui n'ont pas lieu d'être en ce moment".

    "Voir plus clair"


    Le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, s'est lui prononcé pour une commission d'enquête sur le port de la burqa, afin "d'y voir plus clair sur le sujet pour mesurer l'ampleur du phénomène" et "ensuite prendre les décisions qui s'imposeront". "Pourquoi pas" une loi a-t-il précisé.
    "Si on s'apercevait que, très clairement, le port de la burqa était subi, contraire aux principes républicains, le gouvernement, le Parlement en tireraient toutes les conséquences", a déclaré Luc Chatel sur France-2.
    De même, la ministre de l'Intérieur et des Cultes, Michèle Alliot-Marie, a jugé que le recours à une commission parlementaire sur le port de la burqa était "une bonne façon (...) pour avoir une vision la plus objective possible du phénomène et voir les mesures qu'il convient d'y apporter". "Très attachée à la laïcité", Michèle Alliot-Marie a rappelé que "l'interdiction d'avoir des signes, des voiles, dans l'école était un élément de respect de la liberté de penser de chacun", mais sur "la voie publique, c'est un autre problème".

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